Merci !

Bonjour, et merci !

Ce site existe depuis juillet 2016. Il s’agit d’un site pour les photographes professionnels, pour partager de l’information, lancer des réflexions propres à nos métiers ou aux problèmes que nous pouvons rencontrer dans l’exercice de celui-ci. Il a été mis en place par l’ex-GNPP Ile de France, redevenu la C.S.P.P. (Chambre syndicale de la Photographie Professionnelle).

En sept mois et demi, il a reçu la visite d’un peu plus de 3000 personnes, régulièrement, pour presque 10 000 pages visualisées. Pour un site, à la base, à destination de nos membres, sans programme de référencement, j’en suis très agréablement surpris et je tenais à vous en remercier tous de cet intérêt que vous portez à notre profession et à nos commentaires et analyses.

Oui mais, (bonjour André Amyot – 10 Euro dans la tirelire), pourquoi ne nous écrivez vous pas ? Pourquoi ne faites vous pas de commentaires avec votre réaction, votre vision des choses. Bien sur, nous avons vos appréciations, surtout vos « like » sur Facebook où ces pages sont partagées, et sur les autres réseaux professionnels, mais nous n’avons quasiment jamais de commentaires, de participations.

« Je ne sais pas tourner mes phrases. », « je ne suis pas bon en orthographe », etc…

Ce ne sont pas des excuses valables pour ne pas partager vos idées, vos envies, vos réactions. De plus, j’essaie de corriger les fautes que je pourrais voir dans les commentaires, même si moi aussi, il m’arive de fère dé fôtes de franssais par foie. Une idée a plus d’importance qu’une faute d’orthographe.

Nous sommes une profession riche de sensibilités différentes, d’artistes, de techniciens, de commerciaux, de chefs d’entreprises. N’hésitez pas à partager cela, vos problèmes, vos solutions, partager la réussite d’une opération et comment vous l’avez réalisée, l’échec d’une opération et essayons de savoir pourquoi elle n’a pas fonctionné.

Nous avons, comme je l’ai écris dans un post précédent, une profession qui a besoin de grandir, de se professionnaliser encore plus par son image vers le grand public. Nous avons des défis de taille qui nous arrivent dans un avenir très très proche.

Rappelez vous, il y a quelques années, l’arrivée des auto-entrepreneurs (18000 maintenant), cette peur que nous avons ressenti à les voir débarquer, nous empêchant de les accueillir, de les aider à grandir pour qu’ils puissent quitter ce statut en réalité très limité (je parle pas des AE, ou ME maintenant dont l’ambition est de faire deux reportages par an, le samedi, pour se dire photographes). Imaginez 100 à 150 000 « photographes » à 10 Euros de l’heure, imaginez 100 à 150 000 reportages ou portraits en moins pour la profession sur un an !

Vous êtes tous, sans exception, des veilleurs, des porteurs d’alarme sur la profession. Ceci n’est pas un réseau social, un endroit où on met une bafouille visible par plein de gens mais à la vie éphémère et introuvable par la suite. Commentez, soumettez nous des articles, des coups de gueule, des coups de cœurs !

Vous aimez nous lire ? Vous aimez nous voir réagir ? Nous aussi !

Stéphane Riou
présidence de la Chambre Syndicale de la Photographie Professionnelle (C.S.P.P.)

4 réflexions au sujet de « Merci ! »

  1. Ceci n’est pas de l’économie participative mais du brave gros capitalisme, une entreprise faisant travailler une multitude de gens, sans aucune responsabilité envers eux.

    Allo Voisin est une SAS, à comptes déposés avec déclaration de confidentialité. Ce n’est pas une gentille association.

    Regard’auteur est une très belle initiative, entièrement orientée sur le mariage, à vocation de développement économique qualitatif .We shoot photo est aussi une activité à vocation commerciale. Elles n’ont pas vocation à la défense des droits des photographes.

    Tu soulèves un point particulier intéressant : Doit on lutter contre un photographe non déclaré avec une vrai activité lucrative non déclarée (40-50 000 euros) ou doit-on s’inquieter de 150 000 photographes à 10 Euro (1 500 000 Euros) ?

    Je n’ai pas vocation, quand à moi, a apporter UNE solution à un problème de LA profession. NOUS, la profession, devons déjà en prendre conscience, en discuter, et voir les possibilités de défense possible.

  2. Il est clair que le développement de l’économie collaborative n’est pas sans impact.
    Il faut donc également que les professionnels communiquent, et se structurer pour ça. C’est l’objet d’initiatives comme Regard’hauteur et Weshoot.
    Et rester vigilant sur le sites de particulier (commission anti-fraude) pour lutter contre ceux qui font une vrai activité lucrative non déclarée. As tu d’autres solutions à proposer ?

  3. Merci Thierry pour ce commentaire. Tu es arrivé, en effet, dans un groupe, devenu la C.S.P.P., qui ne s’est pas focalisé sur le régime fiscal des photographes accueillis (mais soyons franc, il y a eu quand même des discussions, des interrogations sur ce sujet, et des rejets de principe). Cela ne veut pas dire que la profession, à l’époque, sortant de quelques années difficiles liées au bouleversement du numérique, n’ait pas réagi très différement. Le client à 10 Euros n’est pas ton client ? OK. Par contre, le portrait professionnel à 50 euros pour les réseaux sociaux, c’est la clientèle d’un photographe professionnel, c’est le ticket d’entrée pour faire une photo de famille, et puis ensuite pour faire le mariage des enfants, etc… LE problème est de laisser s’installer un système de prises de vue rémunérées, quel que soit le montant, réalisées par des gens qui ne sont pas des photographes professionnels. Pour infos, il y a 240 000 mariages célébrés en France en 2016. 150 000 reportages, c’est grosso-modo la totalité des reportages de mariage. Peux t-on imaginer une journée blanche pour les photographes de mariage et dire, en tant que groupement professionnel, ce n’est pas un problème pour ma profession ? Les nouveaux services proposés par des particuliers sont des sites structurés, publicisés sur les radios nationales, pouvant avoir un impact économique grave sur la profession, et permettant aussi de niveler vers le bas la prise de vue evènementielle fournie en France.

  4. Bonjour Stéphane.
    Je ne me reconnais pas dans le Nous de « cette peur que nous avons ressenti à les voir débarquer, nous empêchant de les accueillir, de les aider à grandir ».
    Peut-être parce que je suis arrivé en 2006 à la CSPP avec un statut de micro-entreprise et que j’ai été bien accueilli et même intégré au bureau.
    Les personnes qui cherchent un photographe à 10 € de l’heure ne sont pas mes clients. Et c’est déjà plus de 150000 reportages ou portraits par an que les gens font par eux-même, à l’occasion d’un baptême, d’une communion, d’un mariage.

    Je n’ai pas de temps pour débattre de sites comme le bon coin ou allovoisin. J’ai peu de temps et dans le cadre de la CSPP, je préfère l’utiliser dans le cadre de la promotion de notre travail par des actions positives et générant de la cohésion comme exposition, repas rencontre, présentation de personnes inspirantes.
    Bonne journée.

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