Voici un article du site de la Fédération Nationale de la Photographie, FNP, anciennement Fédération du Négoce Photographique.
La ministre du travail,
Vu le code du travail, notamment ses articles L. 2151-1, L. 2152-1, L. 2152-6 et L. 2261-19 ;
Vu le VI de l’article 29 de la loi n° 2014-288 du 5 mars 2014 relative à la formation professionnelle, à l’emploi et à la démocratie sociale ;
Vu la présentation des résultats de l’audience au Haut Conseil du dialogue social le 26 avril 2017 ;
Vu l’avis du Haut Conseil du dialogue social rendu le 19 juillet 2017
a fait paraitre au journal officiel du 3 aout l’ Arrêté du 26 juillet 2017 fixant la liste des organisations professionnelles d’employeurs reconnues représentatives dans la convention collective nationale des professions de la photographie.
Deux organismes sont reconnues la FNP et le GNPP
Toutefois pour signer un accord il faut représenter plus de 30 % , et pour s’opposer a un accord il faut représenter plus de 50 % au titre de l’article L. 2261-19, le poids des organisations professionnelles d’employeurs reconnues représentatives est le suivant :
Fédération Nationale de la photographie (FNP ) : 77,69 % ;
Groupement National de la Photographie Professionnelle (GNPP) : 22,31
Autrement dit , seule , la FNP peut signer ou s’opposer a un accord de branche
L’application de l’arrêté est immédiat
Que voir dans ceci ?
Il y a quelques années, nous avions deux organisations syndicales pour défendre les métiers de la photographie. La FNP pour la partie négoce, et le GNPP pour la partie prise de vue. Il y avait aussi l’UPP, qui n’est pas un syndicat, mais une association active dans la défense des droits des auteurs.
Ces deux organisations ont su travailler la main dans la main pendant un temps, et puis des dissensions sont apparues.
Le but de ces syndicats est avant toute autre chose de nous représenter dans les réunions professionnelles, dans les commissions paritaires… Vous savez, ces réunions dont on ne parle pas mais qui régissent la vie de nos entreprises et de notre activité.
Nous avons la chance que la FNP ait évolué cette année en s’ouvrant aux photographes artisans. Nous sommes ainsi toujours représentés auprès des commissions et autres réunions. Par contre, si nous voulons que la FNP ait les infos nécessaires pour nous représenter au mieux, il va falloir y adhérer en masse dès l’année prochaine.
Le pouvoir d’un syndicat n’est pas dans une structure régionale, quelle qu’en soit sa taille, et quelle qu’en soit la région, Paris y compris. La défense de nos métiers ne peut se faire que par un regroupement réel des artisans et le rattachement de ce regroupement auprès de la FNP afin d’avoir un dialogue de photographes au sein de cette entité.
Je vous proposerai, dans les prochaines semaines, une solution de regroupement des photographes, afin d’avoir une entité de photographes de prises de vue apte à adhérer à la FNP et de présenter et défendre nos particularismes.
Stéphane Riou
présidence de la Chambre Syndicale de la Photographie Professionnelle (C.S.P.P.)
Bonjour, la cotisation à la FNP est de 180 Euros. Tu peux cotiser au nombre de syndicats que tu veux. Quand au GNPP, n’en faisant plus parti, je ne peux te dire ce qu’il devient. A voir plutôt avec le bureau du GNPP. Bonne journée Raynald.
Combien coûte une adhésion a la FNP, que devient le GNPP, peut on cotiser aux deux ? Raynald Delfolie.
il y a eut de belles histoires aussi.
C’est certain quand il a été mauvais ☺️
il ne faut pas oublier le passé pour ne pas le reproduire.
Bonjour Stéphane, je n’ai pas évoqué la direction, seulement un sentiment personnel. Je connais mon engagement pour la profession et ce qui s’est passé avant ne m’intéresse plus.
Bonjour Christian. Quelle est la valeur d’un syndic de copropriété ? Il n’est bon que si le conseil syndical est bon et le conseil syndical n’est bon que si les co-propriétaires se sentent engagés dans la défense de leur bien. C’est exactement la même chose pour un syndicat. Si les adhérents se sentent motivés pour consacrer une heure de leur temps par mois pour apporter quelques choses, des informations, des idées, des propositions, alors là, la FNP pourra être formidable, ce qu’aurait du être le GNPP. Les problèmes du GNPP ne viennent pas que de la direction, même si elle semble absente en ce moment, mais d’un état d’esprit ou les adhérents ne sont pas acteurs mais clients du syndicat.
Je suis triste et amer de voir ce qu’est devenu le GNPP. Je place aujourd’hui beaucoup d’espoir dans la FNP en souhaitant que le remplacement du mot négoce par nationale soit bien une réalité dans l’objet de cette organisation professionnelle.