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Force est de constater que pour défendre syndicalement la profession, il faut une structure exclusivement consacrée à cela, à plein temps et à 100% syndicale.
La C.S.P.P. n’avait pas le pouvoir d’être représentative de la profession et devait se limiter à quelques opérations simples. A ce jour, un seul groupement a la possibilité de signer des accords de branche en commission paritaire et se trouve suffisamment puissant pour défendre les intérêts des photographes, revendeurs, artisans ou micro-entrepreneurs au plus haut niveau. Ce groupement, c’est la Fédération Nationale de la Photographie, (F.N.P.).
Le 14 mai dernier, la C.S.P.P. est devenu une entité non syndicale dont la vocation est de défendre la partie commerciale de la photographie. Tout comme en 1862 elle a démarre en défendant les auteurs, pour ensuite défendre les artisans, maintenant elle défend LES photographes dans leur ensemble. La F.N.P. défend les artisans par défaut depuis plusieurs années et officiellement depuis janvier 2017. Nous déléguons la partie syndicale à la F.N.P. en y adhérant systématiquement nos membres si ils sont artisans ou micro-entrepreneurs. Dans le cas où nos membres seraient des auteurs, ils seront inscrits à l’U.P.P. qui, depuis des années, défend cette branche de la photographie.
Nous sommes à un tournant crucial de notre métier. Ce qui se passe aujourd’hui en photographie est déjà arrivé dans d’autres branches professionnelles.
Au début du 20ème siècle, si vous vouliez un vêtement, soit vous le faisiez vous-même, soit vous alliez voir la couturière ou le tailleur.
C’était des métiers irremplaçables, utiles, et demandant un savoir-faire. Bref, des métiers pour durer !
Et puis, quelques enseignes ont proposé un nouveau concept : le prêt à porter.
Nous sommes à l’ère du prêt à porter photographique ! Cela a déjà commencé et vous ne l’empêcherez pas !
Il y aura des produits simples à pas chers, et puis il y aura le « moyen de gamme ». Et puis il y aura la « haute couture ».
Nombre de photographes gagnent leur vie en faisant majoritairement de l’identité. Impensable il y a 12 ans ! Ce n’était pas un travail de photographe comme on me l’a expliqué en réunion syndicale à cette période là.
Un portrait professionnel peut aller de 20 à 200 Euros. Quel est le besoin d’un étudiant qui réfléchi déjà à sa visibilité sur les réseaux sociaux et qui veut une photo propre, mais qui a un budget communication restreint, et le besoin d’un directeur d’entreprise qui a besoin de communiquer sur son entreprise qui vaut 20 ME, avec une photo dans ses locaux et une image qui soit hautement communicante. Un mariage peut se faire à tous les prix, mais pas par tous les photographes. Il faut simplement expliquer que ce ne sera pas le même produit fini, et que le risque « surprise » peut être présent sur les photographes à trop bas prix. Une photo de nouveau-né, c’est une photo douceur faite avec tendresse ou c’est celle du bébé qui n’arrête pas de pleurer ?
C’est cela la défense de la profession au niveau commercial ! Savoir refaire nos gammes de produits, sans perdre nos rentabilités, souvent fragiles. Savoir communiquer vers le grand public en expliquant notre savoir faire. Savoir se replacer dans NOTRE savoir faire et ne pas se vendre en disant je sais tout faire. Savoir éduquer nos clients, nos prospects, les former à notre métier. Savoir redonner une visibilité au photographe et à son travail. Si vous livrez le même travail que ce que votre client peut faire avec son téléphone …
Bien entendu, vous tous qui me lisez n’êtes pas concernés par ces propos ! Vous êtes des professionnels pour qui l’avenir est radieux, sans soucis, sans inquiétudes. Sans blagues ?
Aujourd’hui plus de 45% des mariés se passent de photographes. Des groupes font travailler des photographes pour des reportages ou des portraits facturés au minimum (au photographe), nos fournisseurs même installent des produits de prises de vue nous concurrençant directement. Tout cela est normal si nous ne savons pas communiquer sur notre savoir faire et si nous ne retravaillons pas nos modèles économiques.
Voila l’ambition de la C.S.P.P. aujourd’hui. C’est un groupement dont vous avez besoin. Et nous avons besoin de vous car la C.S.P.P. n’est pas une franchise avec un système clé en main. Nous devons mutualiser nos problèmes et nos solutions afin de conquérir/reconquérir ces marchés, cette clientèle nouvelle qui aime la photographie et l’image, et qui ne connait plus les photographes.
Vous voulez avancer ? Rejoignez nous !
Cotisations à la C.S.P.P. – 2018 – 190 Euros
190 Euros, c’est votre adhésion à la C.S.P.P. et à la F.N.P. ou à l’U.P.P.
C’est 15,83 Euros par mois, soit 1 à 2 photos d’identité.
Stéphane Riou
présidence de la Chambre Syndicale de la Photographie Professionnelle (C.S.P.P.)
Bonjour, adhérer à la C.S.P.P. reviendra à cotiser une deuxième fois à l’UPP cette année. J’en parle au trésorier et je vous donne une réponse ces jours-ci.
Bonsoir, je suis déjà adhérente à l’UPP alors pourriez-vous m’indiquer le montant de la cotisation pour adhérer à la C.S.P.P. Merci à vous. Agnès